Éditions : Livre de poche
Genre : Contemporain
Prix : 8.90 €
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Cela faisait un moment que je n’avais pas lu de contemporain, c’était un plaisir de retomber dans ce type de lecture. Une copine m’a prêté ce roman, sans cela je ne pense pas que je l’aurai acheté. Et belle surprise, un très bon moment avec Violette.
Si au départ, je n’ai pas trop compris ce que l’auteure allait nous raconter ; juste la vie paisible et sans fioriture d’une jeune femme qui est garde cimetière, l’interrogation s’est posée : ça va être long non quand même.
Or, l’auteure nous raconte une vie, des épreuves, le passé de notre héroïne, un acte qui bouleversera plusieurs vies. Comment un évènement peut avoir une vague d’évènements qui en découlent. Apprendre à connaître chaque personnage ainsi que ces gens qui viennent se recueillir sur ces tombes au gré des prénoms et noms dans ces allées, au grès des fleurs que fait pousser Violette.
Son histoire m’a touché même si on croit qu’elle baisse les bras, au contraire sa vie et pleine, elle aime ce qu’elle fait, elle s’est juste fermé pour une seule chose qui va finir par éclore au fil de son histoire.
On a l’impression d’un huit clos derrière le muret de ce cimetière, dans la maison de Violette et que les évènements du passé, eux, se trouvaient ailleurs, dehors, dans la liberté. Mais cette liberté hors de ces murs a causé bien des incidents et des peines.
L’écriture est déstabilisante au départ, par ces énumérations de noms, de prénoms, de date de naissance et de mort. D’incertitude sur le contenu de notre histoire. Au fil de roman, on nous conte nos personnages par leur nom et prénom, c’est étrange. Violette perçoit les gens que comme cela, par un nom et prénom. Et au fur et à mesure c’est comme une voile qui se lève, comme si Violette avait enfin envie de guérir.
Un roman touchant dans les allées de ce cimetière, pas que larmoyant ou triste, pas du tout, on parle d’espoir, d’amour, de famille, de reconstruction. Je vous mentirai si je vous disais que tout est joyeux, loin de là, mais c’est dosé avec justesse, nous sommes comme spectateur lointain des évènements, témoin de vie. Le résumé nous le dit parfaitement : Un hymne au merveilleux des choses simples. J’ai versé la larme bien sur, comment ne pas être touchée par le passé de ces personnages, la destruction des gens est tellement simple et profonde, alors que le reconstruction est tellement dure.
NOTE :